Home English Russian French Bulgarian Polish Deutsch Slovak Spanish Italian Greek Esperanto
search help
search in titles only
  FontSize-- FontSize++  

 Le Petit Brin D'herbe

Conférence tenue par le Maître Péter Deunov le 13 juillet 1925 aux Lacs de Moussala

Chaque brin d'herbe qui sort de la terre, verra les rayons du soleil. Vous pouvez demander pourquoi nous restons sous la pluie. – Ce sont des travaux pratiques. Lorsque le champ est semé, la pluie est une bénédiction. Lorsque le champ n'est pas ensemencé, la pluie est un malheur. Lorsque le champ est semé et la pluie tombe dessus, le blé poussera. Lorsque le champ n'est pas ensemencé et la pluie tombe, ce sont uniquement les chardons qui pousseront.

Donc, lorsque la bénédiction Divine apparaît dans votre vie et vous n'avez rien semé, les chardons et les épines pousseront et les malheurs se succéderont l'un après l'autre comme l'ombre qui suit la roue. Ne vous faites pas d'illusions. La vie ne consiste pas dans les manifestations extérieures. L'extérieur n'est pas porteur du Bien. Le Bien est quelque chose d'intérieur.

L'homme doit avoir la bonté dans son cœur. Si l'homme ne peut pas aimer la Vie que Dieu lui a accordée, s'il ne peut pas apprécier son âme et si la Pureté, en tant qu'essence, est inconcevable pour lui, comment peut-il faire apprendre aux autres ? Si pour vous-mêmes vous ne pouvez pas atteindre la Pureté, comment pourriez-vous la transmettre aux autres ? Les gens sont étonnants lorsqu'ils souhaitent savoir beaucoup, devenir bien pensants, devenir géniaux pour épater le monde. Dieu a doté d'intellect tous les humains. Pourquoi certains sont-ils raisonnables et d'autres – irraisonnables ? Parce que les uns ont cultivé leur intellect, mais les autres ne l'avaient pas cultivé. Celui que Dieu a doté d'intellect et qui ne l'avait pas mis au travail, suit la voie large et glissante. Nous disons qu'un tel homme n'est pas intelligent.

Nous sommes venus sur la Terre pour apprendre. La Terre est sacrée, cela doit être compris ! Le genre humain l'a souillée par sa vie vicieuse. Comme les gens ne comprennent pas ce qu'est la Terre, ils disent : « La terre est impure, pleine de péchés. » Ils attribuent le péché à la Terre. Et cette Terre pleine de perdition sur laquelle sont commis tous les crimes, tous les péchés, tire constamment de ses entrailles quelque chose de précieux : du blé, des pommes, des poires, des pommes de terre et d'autres. Toutes les bénédictions qu'elle reçoit d'en haut, elle les donne à nous. Cependant plusieurs disent «cette Terre de perdition » et crachent dessus. Pourquoi ? A qui la faute ? Est-ce la faute à la Terre ? Non, il ne faut pas que l'homme crache. Qu'est-ce que le crachat signifie ? – Il signifie tout le mal qui s'est accumulé dans votre tête et dans votre cœur. C'est un fluide venimeux qui est rejeté dehors. Le crachat humain est venimeux, surtout en état de colère

Pourquoi êtes-vous montés à Moussala ? Pourquoi des tonnerres, de la pluie et de la neige sont-ils venus à votre rencontre ? C'est le langage du Ciel. Dieu dit : « Dis à ces gens que s'ils réalisent Ma volonté, Je verserai toute Ma bénédiction sur eux. S'ils vont avec toi et s'ils montent en haut, ils doivent être purs ! Par leurs désirs chétifs, par leurs pensées chétives, par leur égoïsme, même pour le peu qu'il reste, ils ne peuvent pas Me servir. » Vous êtes à présent meilleurs que les autres humains, mais comparés aux Anges qui réalisent la volonté Divine, vous êtes faibles, vous ne pouvez pas Le servir. Vous pouvez devenir des démons aussi bien que des anges ailés. Ce sont des possibilités pour vous. Les anges sont des serviteurs excellents. Ils portent la bénédiction Divine à travers le monde entier. C'est joli d'épanouir les petits dons que Dieu a déposés dans nos âmes ! C'est joli de faire ce que Dieu veut de nous. Vous direz : « Mais comment Dieu t'avait-il parlé ? » Peu importe comment Dieu m'avait parlé, vous devez savoir qu'au sens propre comme au sens figuré et à l'échelle des idées ce sont les paroles que Dieu vous dit.

Je vois naître parmi vous une rivalité noble. La rivalité est une bonne chose si elle est pour le bien. Lorsque cette rivalité émane du champ semé, elle est une bénédiction. Mais quand elle émane du champ non-ensemencé, elle apporte de lourdes souffrances. Plusieurs parmi vous ont laissé vos vertus non-manifestées, c.à.d. plusieurs de vos semences n'ont pas poussé dans votre champ. Je parle maintenant uniquement des vertus. A mon avis vos tares sont dues aux vertus sous-développées. Dans la vie, nous sommes à tel point liés l'un à l'autre que les transgressions de l'un sont des transgressions de tous, ainsi que les vertus de l'un sont des vertus de tous. Qu'est-ce qu'une transgression ? – Les transgressions apparaissent comme une conséquence de l'arrêt des biens Divins. L'homme sert toujours de conducteur à la Bonté Divine. Voilà pourquoi, si le prédicateur ne fait pas son devoir, s'il ne vient pas à temps, quand Dieu l'appelle, tous en souffriront car tous sont liés à sa vie. S'il ne veut pas réaliser la Volonté Divine, il se trouvera un autre qui la réalisera. En Dieu il y a toujours d'autres possibilités. Le cas échéant, toi qui es appelé à être le porteur de la bénédiction Divine, ouvre ton cœur et ton âme pour que la Bonté Divine passe à travers toi et qu'elle aille vers tous les humains. Dieu veut que Sa Bonté passe à travers toutes les âmes. Ne pense pas que tu es un petit être sous-développé, que tu ne vaux rien, que tu n'es pas capable d'accomplir de grands actes. C'est un manque de compréhension des choses. En vérité, tu ne peux pas faire de grands actes, mais tu peux faire de petites choses. Fais-les, cela suffit. Tu dois dire : « J'ouvre en ce moment mon cœur, mon esprit pour que la Bénédiction Divine y vienne. » C'est la Volonté de Dieu : que Sa Bénédiction tombe sur nous comme tombent les rayons solaires ! Pensez-vous que si quelqu'un cloue les volets de vos fenêtres, vous pourriez recevoir les rayons solaires ? Si les fenêtres sont clouées de l'extérieur, je les ouvrirai. Si elles sont clouées de l'intérieur, c'est là où réside le mal.

Certains disent que les gens ne sont pas bons. Quelle philosophie y trouver ? Je l'interprète ainsi : depuis des milliers d'années les gens ont fermé leurs âmes. Un excès d'énergie y est accumulé et comme ils ne sont pas aptes à l'utiliser de façon raisonnable, ils font du tort à eux-mêmes comme à ceux qui les entourent. Que devons-nous faire ? Nous allons utiliser cette énergie, la mettre au travail et nous allons en profiter comme nous profitons des pins nains que nous brûlons en ce moment. Ils diront : « Ces gens sont montés à Moussala. Nous les avons aidés, nous avons sacrifié plusieurs d'entre nous, nous avons donné notre vie pour eux. Voyons ce qu'ils feront maintenant. » Les pins nains seront témoins de votre vie. Aujourd'hui ils sont des êtres dormants, mais un jour, lorsque vous serez auprès de Dieu, vous les rencontrerez et ils prendront la parole. Souvenez-vous – ils sont des êtres vivants. Vous pensez que les crimes peuvent être cachés. Non, il n'y a rien de caché ou de dissimulé dans la Nature. Même les pierres rapporteront le bien ou le mal que vous avez fait. Vous pensez que la Nature est morte. Elle est vivante. Tout ce que vous voyez autour, ce sont des êtres dormants. Lorsqu'ils prendront la parole, ils diront : « Il fut un temps où nous aussi, nous étions obstinés comme vous, mais nous apprenons maintenant la première leçon du silence et de l'humilité. » Depuis des milliers d'années le marteau Divin a joué sur ces pierres, mais elles n'avaient pas encore appris leur leçon.

Vous direz : « Nous ne sommes pas des êtres dormants, nous sommes «éveillés ». Si vous êtes éveillés, pourquoi vous a-t-on emmenés à Moussala ? – Pour connaître Dieu. Il vous parle d'en haut, mais vous ne comprenez pas Son langage. Le langage de Dieu n'est pas difficile, mais vous ne le comprenez pas. Il vous dit : « Il faut que vous vous aimiez ! » – « Comment faut-il nous aimer, Seigneur ? ». C'est moi qui vous demande comment il faut vous aimer. – « En nous pardonnant toutes nos erreurs et nos offenses. » – C'est à moitié correct. Pouvez-vous pardonner à celui qui ne se repent pas ?

Maintenant je veux interpréter vos paroles. Que deviendra l'âne mort si le Soleil le brûle une journée entière ? – Il se décomposera et il commencera à sentir mauvais. Que deviendra l'homme mort si nous le retenons plus longtemps ? Même si nous prions pour lui, il commencera à sentir mauvais. Il faut soit enterrer le mort, soit l'emporter quelque part très loin pour que la matière se décompose entièrement et se disperse dans l'espace. Après un certain temps, Dieu ramassera cette matière et en fera un homme nouveau. Parfois l'homme vivant sent mauvais aussi. Cela montre que sous certains rapports il est mort aussi. Que devons-nous faire de lui ? Comment devons-nous manifester notre amour envers cet homme ? – Si l'âne est vivant, nous lui donnerons un peu de picotin et un peu d'eau. S'il est malade, nous le soignerons. Lorsqu'il sera guéri, il commencera à braire et le braiment de l'âne est un indice qu'il est en bonne santé et qu'il peut travailler. Tu lui demandes : « Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi brais-tu ? » – « Tu peux maintenant mettre une charge sur mon dos. » Et que dois-tu faire de l'homme ? A lui aussi, tu lui donneras ce dont il a besoin.

Aujourd'hui nous sommes montés à Moussala. C'est bien, mais c'est un exploit extérieur. Quelques-uns sont retournés. Cela montre que tous ne sont pas encore complètement prêts. Si nous ne savons pas comment monter là-haut, ceux qui sont retournés nous feront échouer. Quand est-ce qu'un homme peut nous gêner ? – Si celui qui monte à Moussala, possède beaucoup de vertus, mais cependant il a une grande tare, elle paralysera son activité orientée vers le bien ainsi que son aspiration vers Dieu. Donc, cette tare doit se transformer en vertu pour que tu n'entraves ni toi-même, ni les autres. J'avais dit que l'homme peut avoir une tare. C'est vrai, mais quand ? – Quand il est régi par la loi de l'évolution. S'il vient servir Dieu, il doit être parfait, sans aucune tare. En parlant du service de Dieu, je comprends ce moment sacré de l'âme quand nous nous approchons de Dieu avec toute notre Pureté et avec toute notre Perfection, avec Pureté et Sainteté dans nos pensées, nos désirs et nos actions. C'est uniquement en état de Perfection de l'esprit et de Pureté d'âme que nous comprenons ce que Dieu exige de nous à un moment donné.

Je demande comment vous apporterez le Nouvel enseignement au monde ? Il faut que vos âmes soient ouvertes. Si vous entrez dans le monde avec vos tares, si vous avez les mêmes désirs que nourrissent les gens du monde, quelle bénédiction leur apporterez-vous ? Si je prêche le Verbe Divin en attendant d'être payé pour m'habiller de beaux vêtements, des plus modernes, pensez-vous que Dieu sera content de moi ? Pensez-vous que de cette façon je prêche correctement le Royaume Divin ? Dites-moi quelle mère de famille qui fait le ménage ou va travailler au champ, met sa robe de jeune mariée ? Une femme sage va travailler en habits de tous les jours. C'est correct. Les vêtements neufs, elle les garde pour des occasions spéciales. A quelle occasion ? – C'est quand nous allons auprès de Dieu. Nous irons auprès de Dieu, habillés de nos vêtements les plus beaux, les plus propres, sans aucune tache.

N'oubliez pas : lorsque le champ est semé, la pluie est une bénédiction. Pourquoi pleut-il aujourd'hui ? – Parce que l'homme a de grandes tares, il est très égoïste. L'homme est-il méchant ? – Non, il est bon, mais uniquement pour lui-même. Alors, soyons bons ! Envers qui ? – S'il s'agit d'être bons envers vous-mêmes, vous l'êtes. L'important c'est que vous soyez bons envers Dieu et pour Lui. Le bien se manifeste en trois directions : l'homme peut être bon envers lui-même, il peut être bon envers son prochain, et l'idéal c'est d'être bon envers Dieu. L'homme a maîtrisé l'art d'être bon envers lui-même, ainsi que d'être bon envers son prochain, et maintenant il doit maîtriser l'art d'être bon envers Dieu. C'est le plus important qui est exigé de nous. Regardez la mère qui élève son enfant, n'est-elle pas bonne envers lui ? – Elle est bonne. La petite abeille qui fait des kilomètres de vol pour ramasser du pollen et préparer du miel pour ses prochains, n'est-elle pas bonne envers eux ? – Elle est bonne. Mais l'abeille n'a pas encore appris, n'a pas encore compris la grande loi d'être bonne envers Dieu. Si tu prends un petit peu de miel, elle te pique à l'instant – elle ne donne rien pour Dieu. Pour elle-même, elle a tout parfaitement arrangé, elle a aussi nettoyé et rangé sa petite maison, elle est laborieuse, mais elle ignore la loi exigeant d'être bonne envers Dieu. Nous sommes pareils aux abeilles. Pour soi-même, pour nos prochains, nous sommes très bons, mais si Dieu vient nous demander la moindre des choses, nous Lui montrons notre aiguillon.

Donc, dès ce moment vous apprendrez la loi d'être bons envers Dieu. C'est la loi suprême. Lorsque vous aurez appris et appliqué cette loi, cela donnera un sens à votre vie, la Nature Vivante vous parlera et vous en tirerez la leçon. Si ces pierres prenaient la parole, qu'est-ce qui arriverait ? Vos cheveux se hérisseraient de terreur et ce magnifique pays deviendrait trop étroit pour vous. Savez-vous quelles choses terribles vous auriez vues et entendues ? Ce serait un vrai enfer pour vous ! Si ces montagnes vous racontaient leur histoire, toute la ville de Sofia deviendrait trop étroite pour vous. Vous pourriez y voir deux géants, hommes d'autrefois qui s'entre- tuent. Qu'en auriez- vous appris ? – Vous seriez frappés d'horreur, rien de plus. Des milliers d'années ne suffiront pas pour permettre à ces héros du passé de s'élever. Tout ce qui vous entoure, ce sont des os de héros morts, de dieux, ayant habité ici par le passé. Et il faut maintenant que le Soleil brille des milliers et des millions d'années, qu'il tombe beaucoup de pluies afin que les péchés des humains soient lavés et qu'ils apprennent la loi du service Divin. Ces hommes ont servi eux-mêmes, ils ont servi aussi leurs prochains, mais ils n'ont pas travaillé pour Dieu. Vous dites : « Nous sommes issus de Dieu, n'est-ce pas ? » – Il y a une issue d'en bas, il y a aussi une issue d'en haut. – « Que devons-nous faire alors ? La science le dit ainsi, n'est-ce pas ? » – Oui, il existe une science humaine, mais celle dont je vous parle, n'est pas humaine. Il existe une science des saints ainsi que celle des anges, mais il y a aussi une science de Dieu. Tu dis : « Je sais beaucoup «. Je me réjouis que tu saches, mais ce savoir est humain. As-tu appris la science des saints ? As-tu appris la science des anges ? La science des anges est pour l'avenir lointain. Et la science de Dieu, l'as-tu apprise ? Je ne commence pas par la science angélique, je ne commence non plus par la science des saints, mais je commence du haut – par la science de Dieu. C'est une des méthodes les plus raisonnables, par lesquelles ma science se distingue. Je commence par la science la plus difficile. Les gens commencent par les nombres les plus petits; le maître d'école demande : « Dis-moi, Ivan, combien fait un plus un ? » – « Un plus un fait deux. » – « Deux plus deux ? » – « Quatre. » – « Trois plus trois ? » – « Six. » – « Trois fois trois ? » – « Neuf. »... C'est la voie facile – la voie de la science facile. Depuis des milliers d'années nous avons suivi la voie facile et voilà pourquoi nous n'avons pas réussi. Celui qui suit la voie facile, obtient difficilement des résultats.

Pour commencer par les petites quantités, l'homme doit avoir l'intelligence de Dieu. Dieu seul peut travailler avec les petites quantités. Nous, les humains, nous devons travailler avec les grandes quantités. J'expliquerai mon idée par l'exemple suivant : prenez un enfant qui pleure; si vous lui donnez une petite pomme, arrêtera-t-il de pleurer ? – Il n'arrêtera pas. Mais si vous lui donnez dix kilos de pommes, aussi fâché qu'il soit, il arrête de pleurer. C'est la science de la Vie Divine, la science de l'abondance Divine. Dans cette science les nombres parlent d'eux-mêmes. Il suffit que j'appelle le nombre 1 par son nom, il sortira et il vous tiendra un cours excellent. Lorsque j'appelle par son nom le nombre 2, il sortira et vous tiendra un autre cours. Voilà comment tous les nombres parlent. Par eux vous comprendrez le sens de la science Divine qui tient tout le Cosmos en harmonie. En cela consiste la grandeur de Dieu, qu'Il s'occupe de nous – petites quantités, bébés – et qu'Il agit sur nous par Son abondance. Et à propos de nous, avant notre départ de Sofia, Dieu avait dit à Ses serviteurs : « Vous préparerez la voie de ces petits enfants, vous nettoierez tout aux alentours et là-haut, à Moussala, vous leur ferez un accueil digne d'invités bienvenus. » C'est pourquoi il y avait de la pluie, de la neige, de la grêle. Dans la science de Dieu qui travaille avec les petites quantités, il manque à manger et à boire. Dans la science humaine – c'est le contraire : il y a partout à manger et à boire. Les gens sont bons quand ils mangent et boivent.

Vous dites qu'il faut nous pardonner. C'est bon que l'homme pardonne. C'est la première des choses. C'est grand que l'homme pardonne. Dieu se distingue notamment par cette qualité, qu'Il est tout-patient et qu'Il pardonne. Pour vous il est important d'aimer comme Dieu aime, et non comme les humains aiment. Si tu aimes comme les humains aiment, tu te corrompras. Si vous entrez dans le monde Divin avec l'amour humain, vous n'aboutirez à rien. Donc, lorsque tu entres dans le monde Divin, tu aimeras comme Dieu aime – tu pardonneras et tu travailleras pour Dieu seul. Si vous tenez constamment l'idée de Dieu à votre esprit, vous serez bénis. Quel que travail que vous faites, pensez toujours à Dieu. Si l'idée que tu as péché te vient à l'esprit, dis : « Je sais que j'ai péché, mais je sais aussi qu'il existe Quelqu'un dans le monde Qui m'aime. Puisque Dieu m'aime, je réaliserai Sa Volonté, je Le servirai comme il faut ! » Si on me demande pourquoi j'aime Dieu et pourquoi je Le sers, je répondrai : « Parce qu'Il m'aime, Lui aussi. » La réponse à l'Amour, c'est l'Amour. Et l'Amour se manifeste par le service et le travail. Si tu ne L'aimes pas, tu ne Le sers pas. L'Amour travaille. Donc, celui qui travaille, il est dans l'Amour. Celui qui ne travaille pas, il est celui que nous aimons. Dieu travaille d'en haut, et nous – d'en bas.

Ainsi, le haut mont que vous voyez d'ici, c'est Moussala. Travaillez consciemment pour comprendre le Bien qui est déposé en vous. Si vous étudiez la grande science Divine, vous ferez des progrès dans votre évolution, vous apprendrez beaucoup de choses qui vous sont utiles et vous finirez selon la prédestination de chacun dès le début de son existence. Comment finirez-vous si vous commencez par la science des anges et des saints ? (Le Maître a cueilli un brin d'herbe.) – Vous pousserez vers le haut comme ce brin d'herbe. Chaque fleur a un double sens. Si je cueille une petite fleur et je m'en pare, cela montre que je vis en accord avec la science des anges et des saints. Si tu étudies cette science, tu arriveras à la loi de la croissance, du désintéressement et du sacrifice de soi.

Le brin d'herbe que j'ai cueilli, est joyeux, car il est devenu un enseignement pratique pour vous. Un jour ce brin d'herbe vous rencontrera auprès de Dieu et dira : « Je serai le témoin de ces gens. » De quoi témoignera-t-il ? – De ce qu'on vous a parlé de Dieu et de la grande science Divine. Ce brin d'herbe parle tout seul. Voilà pourquoi, vous ouvrirez vos cœurs et vous ferez une purification, vous vous repentirez et les transgressions que vous aviez faites, vous les corrigerez. Vous ouvrirez le livre de votre vie et vous examinerez attentivement vos bonnes et vos mauvaises actions. Vous corrigerez autant de transgressions que vous trouvez. Si, malgré vos efforts, malgré votre attention, vous ne pouvez pas prendre conscience de certaines transgressions et vous ne pouvez pas les corriger, nous les corrigerons. Parfois c'est le Maître qui corrige les fautes. Il n'y a pas d'importance qui les corrige! Si le disciple corrige ses fautes, c'est bien. Si le Maître les corrige, c'est toujours bien. Si le disciple a la vue courte et ne peut pas corriger sa faute, c'est le Maître qui la corrigera. Il faut qu'il y ait toujours quelqu'un qui corrige les fautes. – « Mais j'ai beaucoup de défauts. » – Ce n'est rien. Accepte que ces défauts soient autorisés par Dieu. Par exemple, vous vous vexez facilement. Pourquoi vous vexez-vous ?

Quand vous retournez à Sofia, qu'est-ce que vous y apporterez ? – Le désir de corriger nos fautes. Nous aimerons nos frères comme Dieu nous aime. Nous travaillerons sur le champ Divin et nous ferons un petit ruisseau, par lequel nous ferons passer la Bénédiction Divine à Sofia. Tout ce que vous pensez, est déjà projeté. Tout ce que vous dites, se réalise. C'est ainsi dans la science Divine. Le ruisseau viendra à Sofia, à condition que le champ soit semé. Qui ouvrira les volets de vos fenêtres ? – Ce matin je les ai ouverts. J'ai ouvert non seulement les volets des fenêtres, mais aussi les toits de vos maisons. A part cela, j'ai fait tomber aussi vos murs épais. Si vous promenez vos yeux tout autour, vous verrez que vous n'avez ni volets à vos fenêtres, ni murs, ni toits. C'est la Lumière. C'est la Liberté. Je veux que vous gardiez votre Liberté, que vous ne vous fassiez pas asservir et que vous disiez : « Jusque quand, Seigneur, dois-je traîner cette vie, ce fardeau, ces tares, ces malheurs; est-ce pour cela que ma mère m'a donné la vie ? »

Maintenant, vous garderez le souvenir de Moussala. Vous saurez qu'ici et dans toute la Péninsule Balkanique il y a des âmes, enfermées depuis des siècles, qui attendent leur délivrance. Elles vous causent des dégâts. Qui n'aspire pas à la liberté ? Deux personnes se battent, se disputent. Pourquoi ? – C'est pour la liberté qu'ils se battent. Lorsqu'ils se sont donné assez de coups, ils se disent : « Tu me connais maintenant ? » Parfois les esprits qui causent les disputes, vous hantent, vous demandent secours. Comme vous ignorez comment les secourir, vous commencez à vous disputer et à vous battre. Donc, il vous faut davantage de Lumière. Lorsque vous allez quelque part, mettez-vous à ouvrir les volets des fenêtres, les toits et les murs des maisons.

Aujourd'hui je vous offrirai à tous un petit souvenir – un petit brin d'herbe. Il vous servira de symbole. Si petit qu'il soit, lorsque vous le regardez, dites-vous : « Je dois étudier la loi de la croissance, la loi des anges. » Chaque brin d'herbe cache en lui-même la formule : « Servir Dieu c'est la grande science de la Vie. »

Voilà, je vous donne à tous un brin de cette herbe. Pouvons-nous en donner aux autres ? – Vous pouvez leur donner s'ils promettent de servir Dieu. Mais vous devez comprendre la loi du « service de Dieu » comme une loi importante et y arrêter votre pensée. Si cette idée n'est pas présente en vous, l'herbe à elle seule ne vaut rien même si je vous en ramasse toute une gerbe.

Et bien, dans la grande science Divine le service de Dieu est exigé de tous. Si vous dites que vous servirez Dieu, vous devez semer quelque chose. Quand vous cueillez une feuille, elle doit représenter une image de l'idée du « Verbe Divin ». Que ce brin d'herbe soit pour vous une image, un symbole de l'idée du «service Divin "! Si vous portez cette herbe sans le contenu de ces mots, elle sera pareille à un livre saint sans le contenu du Verbe. Comme les Paroles Divines y sont écrites, elle sera de valeur. Dans l'avenir, quand vous vous asseyez dans l'herbe, vous garderez à l'esprit l'idée du «service de Dieu ». Elle vous parlera de la loi du service. Devenus conscients de cette loi, quand vous vous asseyez dans l'herbe, elle vous dira : « Bienvenue ». Donc, celui qui a ce brin d'herbe, aura ses fenêtres et son toit ouverts. Quiconque se met à apprendre la grande science Divine, doit ouvrir ses fenêtres et son toit, que le Soleil l'illumine de tous cotés et que la Terre soit son fondement. Et bien, à quiconque vous donnez un brin d'herbe, vous lui direz ces mêmes paroles, celles que je vous ai dites.

Maintenant, menons à fin notre travail. Dans la lumière de cette grande science – la science Divine, sous le mot «fin » on sous-entend le commencement d'un autre, d'un nouveau travail. Et quand je dis de mener à bout ce travail, je sous-entends d'en commencer un autre. Après avoir fini le travail donné, nous ne nous reposerons pas, mais nous irons travailler dans les vignes. Après cela un autre travail nous attend. Un jour nous irons dans les vignes pour goûter le raisin. Après avoir fini le travail du monde, nous commençons le grand travail pour Dieu. Vous dites : « Libérons-nous du monde. » Nous n'avons pas besoin de nous libérer. Lorsque nous travaillons pour Dieu, nous sommes des citoyens libres. Mais si nous ne croyons pas en cette science, le monde aura de l'influence sur nous. Donc, si nous soutenons l'idée de nous libérer du monde, cela signifie que nous nous considérons faibles.

L'idée principale de cette conférence c'est «le service de Dieu. » Nous commencerons par la science la plus difficile – la science Divine qui nous apprendra tout ce que notre âme désire ardemment et auquel notre esprit aspire. Pourquoi de grands obstacles sont-ils mis dans le monde ? Où sont construits les ponts les plus solides ? – Sur les grandes rivières. Pourquoi ? – Parce que par les grands ponts on transporte de lourdes charges. Plus le pont est solide, plus les charges pouvant y passer sont grandes. Plus un homme est sain, fort et érudit, plus le travail auquel Dieu le destine, est lourd et difficile. Tu dis : « Je ne deviendrai pas un pont ! » Si tu peux devenir un pont de Dieu jeté vers les humains, pour que les anges passent sur ton dos, est-ce mauvais ? Chaque ange en passant te donnera une bénédiction. Nous deviendrons des ponts non de l'humain, mais du Divin. Si nous devenons des ponts de l'humain, nous nous défigurerons. Si nous devenons des ponts du Divin, nous naîtrons à nouveau. Le mot «pont » sous-entend une liaison, un chaînon entre le Divin et l'humain.

Gardez à l'esprit que vous servez Dieu. Répétez cette pensée. Il faut que votre conscience soit présente dans chaque acte, même le plus petit, et que vous sachiez que vous servez Dieu. Ne dites pas qu'il n'est pas facile de servir Dieu, que cela exige d'avoir des connaissances. Celui qui choisit de servir Dieu, peut manquer de connaissances. C'est tout à fait naturel : quand tu vas à la source, prends-tu de l'eau avec toi ? Quand tu vas au verger, prends-tu de la nourriture avec toi ? Pourtant, quand tu vas dans le désert, il faut que tu prennes de l'eau. La science, c'est de la nourriture pour les hommes. En disant que nous allons vers Dieu, je me rends compte que nous n'avons pas besoin de science. Et sous «science » je comprends la science Vivante. J'entends que nous n'avons pas besoin de connaissances humaines, mais de connaissances Divines – celles de la Nature Vivante. Tu dis : « Je ne veux pas de pain. » Je comprends que tu ne veux pas de pain ordinaire, préparé par les humains. Cela signifie que dorénavant je demanderai du pain de Dieu, c'est par Lui que je serai nourri. – « Je ne veux pas de science. » – Je sous-entends que tu ne veux pas de la science terrestre, humaine, mais de la science Divine, dans la Lumière de laquelle tu évolueras. En pensant ainsi, vous comprendrez le grand et le Divin dans le monde.

Maintenant je ne vous dis pas d'être bons, mais que chacun de vous soit tel quel Dieu l'a créé. Dans le monde humain, lorsque tu n'aimes pas quelqu'un, tu ne lui donnes rien, tu le laisses le ventre creux, tu le chasses. C'est ainsi que la science terrestre résout le problème. Dans le monde Divin on fait le contraire : lorsque tu n'aimes pas quelqu'un, tu prends soin de lui et tu le nourris le mieux possible, mais lorsque tu aimes quelqu'un, tu lui donnes le moins. Au Ciel, même si on ne te donne rien à manger, c'est un privilège accordé à peu de gens. Si sur la Terre on ne te donne pas à manger, tu te plaindras et tu raconteras à tout le monde : «on m'a laissé le ventre vide, on ne m'a rien donné à manger, on m'a chassé ». Si on ne te donne pas à manger au Ciel, tu te réjouiras. Cela arrive rarement, une fois par milliers d'années. C'est un privilège spécial. Comment comprendrez-vous cette profonde science Divine ? – Celui auquel on n'a pas donné à manger, possède tout en lui-même, il peut donner aux autres. Il dit : « Qu'il soit donné à tous, et que ce qui reste à la fin, me soit donné. Que tous soient rassasiés ! Je me réjouis qu'ils aient reçu la bénédiction Divine. » Traduit en notre langue, cela signifie que nous devons être tolérants les uns envers les autres. Tolérants en quoi ? – L'Ecriture dit : « Priez l'un pour l'autre. » Pour ceux que nous aimons, nous prions que Dieu leur envoie Son bien. Et pour ceux que nous n'aimons pas, nous prions aussi que Dieu soit avec eux; nous leur adressons toujours une bénédiction. Donc, nous prions et pour ceux que nous aimons ainsi que pour ceux que nous n'aimons pas. Pourtant, il y a des gens qui sont au milieu : eux, nous les oublions. Je veux vous faire penser à ces gens oubliés afin que vous priiez pour eux. Sinon, autant que je sais, vous priez beaucoup. Il faut que votre prière vienne du fond de votre cœur. Sincérité absolue dans la prière ! C'est ainsi que vous devez prier ! Vous dites : « Pour accomplir cela, vous devez faire des efforts et lutter » – Vous lutterez jusqu'à ce que vos vertus prennent le dessus. Dites : « Je peux servir Dieu dans tous les temps et dans toutes les conditions. » Tu deviendras un vrai serviteur quand tu surmonteras tous les obstacles dans ta vie.

Et nous avons surmonté un grand obstacle – nous sommes montés à Moussala sous la pluie, la neige et la grêle. Celui qui apprend cela, s'étonnera de ce que nous sommes partis par un temps pareil, de si bonne heure, avant l'aube pour Moussala. On dit que nous sommes dérangés. Nous avons une autre opinion sur cette question. Par beau temps chacun peut monter à Moussala. Il importe d'y monter par mauvais temps. Si on vous demande si c'est tellement important de monter à Mousala par un temps pareil, vous direz : « C'est un enseignement pratique» Je veux que vous gardiez en mémoire cette excursion comme un souvenir rare, inoubliable. Si cette excursion reste un souvenir mort pour vous, comme les monuments dans les cimetières, vous n'aurez rien acquis. Vous lisez sur un monument : « Ci-gît un jeune héros qui a pris part à vingt-cinq batailles. » Je ne veux pas de monuments et d'épitaphes pareils. Les monuments de nos héros sont vivants, non en pierre. Lorsque nous allons chez quelqu'un de nos héros, nous disons : « Sors et fais voir ton héroïsme ! » Je veux que vous soyez aussi des monuments vivants. Premièrement je veux que vous vous leviez; se lever c'est grandir, c.à.d. un processus de croissance; après – vous vous éveillerez et enfin – vous ressusciterez. Lorsque je vous emmènerai à nouveau à Moussala, dites : « Nous avons appris comment nous lever et nous éveiller. » Si on vous demande quel type de gens vous êtes, vous direz : « De ceux qui se sont levés. »

Comme vous voyez, nous sommes entourés de brouillard. Qu'est-ce que ce brouillard signifie ? – Quand Moïse est monté au Mont Sinaï, une nuée épaisse l'a recouvert, des coups de tonnerre se faisaient entendre, mais personne ne voyait ce qui se passait là. C'était mieux ainsi. Maintenant Notre-Seigneur dit : « Le monde extérieur n'est pas encore prêt à voir Mon visage, ni à voir ce qui se passe ici. » Voilà pourquoi le brouillard s'étend devant nous aujourd'hui. La charrue Divine doit travailler longtemps en vous pour que vous perceviez la Lumière Divine. Le monde sera tellement secoué qu'aucun toit ne restera sur les maisons. De quels toits parle-t-on ? Ce sont les fers, les chaînes des hommes. Quand tous les toits se seront écroulés, quand les volets des fenêtres se seront ouverts, alors Notre-Seigneur viendra et vous serez libres. Y a-t-il quelque chose de mauvais en cela ? Les fers qui vous enchaînent tomberont de vos mains et de vos pieds.

Si le cheval paît librement dans la forêt, sans aucune rêne, ni chaîne, est-ce mauvais ? Où chercher le cheval ? – Dans la forêt. Quand je le vois, je lui tape sur le dos et je lui dis : « Je me réjouis que tu sois libre de tes rênes et de tes chaînes. » Tout en broutant, le cheval me jette un coup d'œil, lève sa tête et reprend sa pâture. C'est une causerie. Je cause avec le cheval. En levant sa tête le cheval veut me dire : « As-tu appris la science des saints et des anges ? Pais-tu l'herbe comme nous ? » Et le bœuf dit la même chose. Je demande : Ayant étudié la science des saints et des anges, savez-vous pourquoi le cheval et le bœuf paissent l'herbe ? On dit de quelqu'un qu'il mastique et rumine comme un bœuf. A mon avis, il faut que l'homme apprenne à mastiquer et non pas à avaler sa nourriture. La mastication symbolise la Vie. Lorsque tu vois un cheval dans la forêt, vas près de lui, arrête-toi avec respect, caresse-le légèrement sur le dos, dirige ton regard vers Dieu et reprends ton chemin. Si tu vois un bœuf, fais de même. – « Qu'est-ce qui se passera avec nous ? » – Question bizarre, que se passera-t-il avec vous ! – Le Divin s'éveillera en vous et Dieu vous parlera. Vos âmes s'ouvriront pour le Grand dans le monde et vous vous réjouirez. C'est uniquement ainsi que vous connaîtrez Dieu. Vos oreilles s'ouvriront pour Son Verbe et vos esprits Le percevront. C'est uniquement ainsi que vous serez frères et sœurs entre vous. Je ne parle pas de la fraternité actuelle qui s'efface au cours de quatre générations et aucune trace n'en reste. Je parle de cette fraternité que rien ne peut effacer, c'est cela la fraternité ! La vraie amitié, c'est l'amitié que rien ne peut effacer.

Que la bénédiction Divine vienne sur vous ! Que l'Amour Divin soit avec vous tous ! Je vous souhaite d'avancer avec cet Amour durant toute l'année !

Maintenant vous me baisez la main. Pourquoi faites-vous cela ? - C'est un contrat d'après lequel vous allez servir Dieu. Pourquoi vous saluez-vous en tendant la main droite ? – Cela signifie que deux personnes raisonnables peuvent tout faire ensemble si elles sont unies. « Nous voulons avoir cette conférence. » C'est déjà fait. Si vous aspirez à une chose, elle devient réelle. «A qui adresser cette conférence ? » A tous ceux qui s'occupent de la science Divine. Aussit ôt dit aussit ôt fait.

L'herbe, c. à.d. le petit brin d'herbe que je vous ai donné, il restera à jamais en vous. Il vous parlera toujours. Si vous le recherchez de tout cœur, vous le trouverez. Soyez actifs, gais, joyeux. Tout ce qu'on attend de vous, c'est servir Dieu. Soyons humbles comme les enfants !

Cette conférence n'a pas eu lieu à Moussala. Vous aviez froid aux pieds. Redescendus, nous avons eu la possibilité de la réaliser. Ce qui est bon en vous, c'est que vous ayez le courage d'avancer par un mauvais temps. Le fait que vous avez réussi à monter Moussala par un si mauvais temps prouve que vous pourrez surmonter toutes sortes de difficultés et d'obstacles sur le plan spirituel aussi. Votre exploit me réjouit. Selon la loi Divine celui qui donne, est toujours récompensé. Chacune de vos décisions se matérialise; ce qui importe c'est que votre esprit et votre cœur soient ouverts. Nous avons décidé de monter au sommet et nous l'avons fait. Nous avons pu monter malgré le mauvais temps. Plus nous montions, plus le tonnerre se calmait se faisant entendre de plus en plus rarement. Il disait : « Celui qui monte vers le haut doit être pur comme la neige. » Et voila, au sommet il y a déjà du soleil. Nous devons revenir ici pour revoir le Soleil. D'habitude, les gens se disputent la palme, à qui le premier. Le premier c'est celui qui agit d'après la volonté de Dieu. Celui qui néglige la volonté Divine, est le dernier. De ce point de vue chacun peut être le premier.

Lors de l'ascension, quelques-uns, de peur de prendre froid, ont renoncé à la montée. D'autres voulaient descendre à Tchamkoria, craignant de rester encore un peu avec nous. Ils me demandent : « Est-ce qu'on doit retourner ou rester ici ? » Comme je respecte la liberté des gens, je leur dis : « Si vous avez peur de prendre froid, vous ferez mieux de rentrer. » Je pouvais leur dire : «Restez tous là, demain il y aura une conférence. » Comme je n'ai pas fait cela, ils sont partis. J'ai agi selon la loi de la Liberté.

Dieu est toujours fidèle à Ses décisions. Tout ce qu'Il promet, Il le fait. Dieu est le seul Être dont les paroles ne sont pas contradictoires. Il ne manque jamais à Ses promesses. Il ne connaît pas le mot «impossible ». Et si, parfois, Il ne fait pas preuve de pitié, c'est qu'Il attend le moment où tout le monde pourra Le comprendre. S'Il supporte les gens, c'est qu'Il veut qu'ils s'éveillent et qu'ils comprennent pourquoi le monde a été crée. Vous, par exemple, vous ne savez pas pourquoi l'herbe a été créée. Ce n'est pas grave, si vous ne le savez pas. Aujourd'hui j'ai ouvert le livre Divin et je vous en ai présenté une page. Mais combien y en a-t-il encore ? Jusqu'à présent vous ne saviez pas pourquoi les bœufs et les chevaux paissent l'herbe. Existe-t-il un seul philosophe qui puisse vous le dire ? Vous me dites : « Si on pouvait rester à jamais auprès de Vous ! » Mais vous savez, il n'y a pas un seul instant où je sois loin de vous.

Comme vous voyez, le temps se remet au beau. Le temps a souri et vous vous en réjouissez. Si vous êtes joyeux, le temps est joyeux aussi. Si vous pleurez, le temps est triste et pleure de même. Quelques-uns se plaignent qu'ils ne sont aimés de personne. Il existe un Être qui vous aime – c'est Dieu. Si vous dites que personne ne vous aime, cela signifie que vous n'avez pas trouvé Celui qui vous aime. Aussit ôt apparue, Sa Lumière vous emplit l'âme et vous rend joyeux et gais.

Maintenant il est très important pour vous de bien comprendre ce que vous venez d'entendre. L'essentiel, c'est : jour lumineux, jour gai, jour Divin. Si le jour est gai, c'est toujours un jour Divin. Si vous avez un tel jour, tous les autres deviennent pareils à ce jour.

Quelques-uns uns se plaignent qu'ils ont les pieds mouillés. Qu'est-ce que cela signifie, les pieds mouillés ? – Sans cela on ne peut pas connaître Dieu. Les pieds mouillés, ce sont les conditions défavorables dans la Vie. On désire atteindre quelque chose, mais un tas d'obstacles apparaissent; ce sont toujours des pieds mouillés. On décide de construire une maison, mais on n'a pas d'argent; c'est un obstacle. Dès qu'on se met à vivre selon les lois de Dieu, on aura des maisons plus belles que les présentes. On pourra faire les maisons correspondant à nos besoins. On aura autant de Lumière dont on a besoin.

Souvent vous vous découragez et vous dites : « On est déjà vieux. » Qu'est-ce que la vieillesse ? On vieillit quand on perd sa foi. On vieillit quand on perd le sens de sa vie, son aspiration vers Dieu.

Quand l'enfant est content de sortir avec sa mère, c'est bien. Vous êtes joyeux aujourd'hui et vous devez être joyeux. Pourquoi ? – La joie c'est la sortie de l'enfant avec sa mère.

Alors ceux qui sont montés Moussala ont bien fait. Ceux qui ont renoncé à la montée, eux aussi, ils ont bien fait. En fin de compte, nous tous, nous allons descendre. « Ce serait si bon de rester ici ! » – Ici, cela veut dire auprès de Dieu et on sera toujours auprès de Dieu.

Traduction par Rossitza Vassileva, Yana Traykova

Relue par Tania Dimitrova, Roland Egloff

Copyright (c) 1997 Publishing House "Byalo Bratstvo" All Rights Reserved

 

Home English Russian French Bulgarian Polish Deutsch Slovak Spanish Italian Greek Esperanto

About    Search Help